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Accompagnement d’une personne en fin de vie : quelle est la meilleure attitude à adopter par l’entourage pour soulager la personne âgée ?

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accompagner une personne en fin de vie

L’accompagnement d’une personne en fin de vie est une mission délicate pour les proches et courante pour divers professionnels de santé. Elle repose sur le soutien des patients face à la souffrance, à la peur et à la solitude qui peuvent précéder ou accompagner la mort.

D’ailleurs, la meilleure attitude à adopter avec une personne en fin de vie est de rester spontané, discuter avec elle et continuer à être à ses côtés comme auparavant.

Le magazine senior de « Mutuelles-Comparateur.fr » explique les principes et les pratiques de l’accompagnement des personnes en fin de vie et comment mieux leur venir en aide afin de soulager leurs souffrances.

Accompagnement personne âgée en fin de vie : en quoi cela consiste et comment réussir la mission ?

L’accompagnement des personnes âgées en fin de vie repose sur le respect de la dignité, des droits et des souhaits du patient. Il vise à soulager ses symptômes physiques, psychologiques et spirituels, et à lui offrir une qualité de vie optimale jusqu’au bout. Les proches, les infirmiers et les auxiliaires de vie sont souvent ceux qui accompagnent les personnes en fin de vie.

Cela revient à satisfaire leurs différents besoins et comprendre ce qui se passe dans leurs têtes, les humeurs et les réflexes d’une personne à deux pas de la mort. Dans ce sens, le magazine santé vous explique comment exaucer ces besoins par le seul fait de :

  1. Être disponible et prêt à toute éventualité : l’important est d’assister le malade pour :
    • Préserver son sens de spiritualité et d’appartenance
    • Se sentir sécurisé et garder espoir
    • Pouvoir communiquer et exprimer ses émotions
    • Répondre à ses besoins élémentaires (manger, dormir, se laver, etc.)

    Il est important de savoir que la plupart des maisons de retraite médicalisées (EHPAD) sont des lieux adaptés à la fin de vie pour plusieurs seniors. Ces logements garantissent plusieurs services pour eux (accueil de proches, présence d’infirmière, hospitalisation à domicile, ambulance, etc.).

  2. S’initier aux soins palliatifs : même si la personne est atteinte d’une pathologie compliquée, il est important de lui accorder les soins nécessaires afin de soulager ses souffrances physiques, psychiques ou morales pendant toute la durée de la maladie. L’essentiel c’est de lui préserver la meilleure qualité de vie possible pour lui et toute sa dignité.
  3. Etablir les soins relationnels : il s’agit de construire une relation empathique et bienveillante avec le patient et ses proches, basée sur l’écoute active, le dialogue, la reformulation et le soutien émotionnel. Ils visent à favoriser l’expression des sentiments, des craintes et des besoins du patient.
  4. Réaliser des soins spirituels : cela se traduit par prendre en compte la dimension spirituelle du patient, qu’elle soit religieuse ou non. Ce soutien vise à respecter ses croyances et ses valeurs, à répondre à ses questions existentielles, à l’aider à trouver un apaisement intérieur et à accompagner son cheminement vers la mort. Ils peuvent impliquer l’intervention d’un prêtre ou d’un représentant du culte du patient.

Entre-autres, l’accompagnement des personnes en fin de vie peut se dérouler dans différents lieux :

  • À l’hôpital ou dans une unité de soins palliatifs ou dans un service adapté
  • À domicile, avec le soutien d’une équipe spécialisée
  • Dans un établissement médico-social, comme une maison de retraite ou un établissement pour personnes handicapées.

L’accompagnement des personnes en fin de vie nécessite une approche globale et pluridisciplinaire, qui mobilise les compétences et les savoir-faire de différents professionnels de santé : médecins, infirmiers, aides-soignants, psychologues, assistants sociaux, kinésithérapeutes, etc. Il requiert également une coordination entre les différents acteurs du parcours de soins : médecins, équipe mobile de soins palliatifs, réseau territorial de santé, service d’hospitalisation à domicile, etc.

Il est bien de savoir que le congé de solidarité familiale est destiné aux personnes qui souhaitent accompagner un proche en fin de vie. Ils ont droit à 3 mois de congé dit « de solidarité ». De plus, ils peuvent profiter d’une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie qui atteigne les 50 € environ pour 3 semaines maximum.

Accompagnement de personnes en fin de vie : une responsabilité qui affirme notre humanité !

La fin de vie d’un senior s’accompagne parfois d’une crise perturbante. Cette dernière est souvent liée aux douleurs dues à une maladie, l’abandon de la famille, la peur de mourir, etc. Dans ce contexte, il est important de garder la dignité du malade, c’est une responsabilité qui démontre le degré d’humanité d’un accompagnant et son attachement à un être cher.

Cependant, il arrive que les membres d’une famille souhaitent une « mort anticipée ». Cette procédure fait l’objet d’un débat éthique jusqu’aujourd’hui. Par ailleurs, une loi relative aux droits des malades en fin de vie, dite « loi Leonetti », règlemente ces cas.

Il est important de responsabiliser les familles à ce sujet. En effet, une réflexion est nécessaire pour éviter l’irréparable qui consiste à mettre fin à une vie, ainsi, détruire tout espoir de rémission.

Pour cela, le magazine santé de « Mutuelles-Comparateur.fr » conseille d’envisager une mutuelle santé d’adaptée qui permet de rembourser l’ensemble des frais d’auxiliaires médicaux utiles pour accompagner un malade en phase terminale quand sa famille se détourne de lui.

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