Arrêter de fumer est une décision bénéfique à tout âge permettant d’en tirer des avantages significatifs pour la santé. À 50 ans, prendre la résolution d’arrêter la cigarette peut sembler intimidant, mais les recherches montrent que même à cet âge, les fumeurs peuvent réduire considérablement le risque de maladies graves et améliorer leur qualité de vie.
L’arrêt du tabac pour les seniors de 50 ans et plus est un vrai changement existentiel. Vous vous allez découvrir les réactions de votre corps une fois que vous dites « Stop au tabagisme ».
Le métabolisme du corps après l’arrêt du tabac
Vous avez surement constaté que les symptômes de sevrage sont rapides, votre corps retrouvera son état initial quelle que soit la longueur de la période que vous fumez.
Dans ce sens, le Magazine Senior de « Mutuelles-comparateur.fr » vous invite à découvrir comment arrêter de fumer à un âge avancé en vous proposant des solutions naturelles et des astuces faciles anti-tabagisme.
Arrêter de fumer à 50 ans : comment se débarrasser du tabac à cet âge et quelles sont les thérapies naturelles associées au sevrage ?
Plusieurs façons existent pour arrêter la cigarette. En effet, chaque fumeur est différent et doit trouver la stratégie qui lui convient le mieux.
Voici quelques pistes pour vous aider à choisir la vôtre :
- Les substituts nicotiniques : ils sont des produits qui contiennent de la nicotine, mais pas les autres substances toxiques du tabac. Ils permettent de soulager les symptômes du manque, comme l’envie irrépressible de fumer, l’anxiété ou l’agitation.
Il existe plusieurs formes de substituts nicotiniques, comme les patchs, les gommes, les pastilles, les inhalateurs ou les sprays. Ils sont disponibles sans ordonnance en pharmacie, mais il est conseillé de demander l’avis d’un professionnel de santé pour choisir le dosage et la durée adaptés à votre cas.
Les substituts nicotiniques sont remboursés à 65% par la Sécurité sociale. Les bonnes mutuelles seniors remboursent aussi ces produits pharmaceutiques par des forfaits variables. - Les médicaments : Il existe deux médicaments qui peuvent aider à arrêter de fumer : le bupropion (Zyban) et la varénicline (Champix). Ces médicaments agissent sur le cerveau en réduisant l’envie de fumer et en atténuant le plaisir procuré par la cigarette. Ils sont délivrés sur ordonnance et doivent être pris sous surveillance médicale, car ils peuvent avoir des effets secondaires, comme des troubles de l’humeur, des nausées ou des insomnies. Ils sont remboursés à hauteur de 65% par l’assurance maladie, dans la limite de 150 €/an.
- L’hypnose ou l’acupuncture : ces thérapies visent à réduire le stress, à renforcer la confiance en soi et à modifier le rapport au tabac. Elles ne sont pas reconnues officiellement comme des traitements efficaces, mais certaines personnes y trouvent un soutien.
- Le sevrage progressif ou le sevrage brutal : c’est une étape délicate qui nécessite une approche personnalisée et souvent un accompagnement médical. Le sevrage progressif, recommandé dans le cas des antidépresseurs, permet de réduire les doses petit à petit, minimisant ainsi les symptômes de sevrage tels que les vertiges, nausées, léthargies, tremblements, anorexies et céphalées.
Cette méthode est souvent préférée car elle permet d’adapter le rythme de diminution en fonction de la réaction du patient et de la demi-vie du médicament. En revanche, le sevrage brutal peut être conseillé dans certaines situations, comme pour le tabagisme, où il a été observé qu’une cessation nette et immédiate peut augmenter les chances d’arrêter de fumer à long terme. - Les cures de désintoxication : les cures anti-tabagisme représentent une approche globale et multidisciplinaire pour aider les individus à surmonter leur dépendance au tabac. Ces cures peuvent inclure des traitements médicaux, des thérapies comportementales, et des activités de soutien pour encourager un mode de vie saine.
Ces cures peuvent également proposer des ateliers pour la gestion du stress, des séances de sophrologie, et des conseils diététiques pour aider les participants à gérer les envies de fumer et à maintenir un poids santé après l’arrêt du tabac.
En somme, les cures de désintoxication tabagique offrent une opportunité de se libérer de l’emprise du tabac dans un environnement structuré et soutenant. - D’autres alternatives artificielles moins nocives comme la cigarette électronique ou l’IQOS : elles sont deux alternatives populaires à la cigarette traditionnelle, chacune avec ses propres caractéristiques distinctives. Les cigarettes électroniques, ou vapes, fonctionnent en vaporisant un liquide contenant de la nicotine, des arômes et d’autres substances, tandis que l’IQOS est un produit de tabac chauffé qui réchauffe le tabac sans le brûler.
Néanmoins, il est essentiel de se rappeler que ni la vape, ni l’IQOS ne sont complètement sans risque, et leur utilisation doit être considérée avec prudence, surtout en ce qui concerne les effets à long terme sur la santé.
Arrêter de fumer à 50 ans : astuces supplémentaires pour arrêter de fumer le plus tôt possible
En plus de choisir l’une des méthodes susmentionnées pour arrêter de fumer, voici quelques astuces pour faciliter votre sevrage tabagique à 50 ans ou plus :
- Fixez-vous un objectif clair et réaliste. Par exemple, je veux arrêter de fumer d’ici un mois, je veux réduire ma consommation de moitié d’ici deux semaines, etc.
- Notez les raisons qui vous poussent à arrêter de fumer et relisez-les régulièrement pour renforcer votre motivation.
- Préparez-vous aux situations difficiles qui peuvent vous donner envie de fumer, comme le stress, l’ennui, la colère ou la joie. Trouvez des stratégies pour y faire face, comme respirer profondément, boire un verre d’eau, mâcher un chewing-gum ou appeler un ami.
- Changez vos habitudes liées au tabac. Par exemple, évitez les endroits où vous avez l’habitude de fumer (ou sentir le tabac), rangez vos cendriers et vos briquets, nettoyez vos vêtements et votre voiture pour éliminer l’odeur du tabac, etc.
- Récompensez-vous pour chaque étape franchie. Par exemple, offrez-vous un cadeau avec l’argent économisé en ne fumant pas.
Arrêter de fumer après des années de cigarettes est l’une des meilleures décisions que vous pouvez prendre pour votre santé, chaque personne doit choisir la méthode qui lui convient le mieux, en fonction de son profil, de ses motivations et de ses habitudes. Cependant, il est important de se faire accompagner par un son médecin, un pharmacien, un infirmier, un tabacologue, etc. pour plus d’efficacité.
Il est également important de bénéficier d’un soutien psychologique et social, comme des groupes d’entraide, des associations, des lignes téléphoniques, des applications mobiles, des plateformes de psychologues et psychanalystes, etc. afin de se débarrasser du tabac le plus vite possible.
