
Déconcentrantes et angoissantes, les hallucinations chez les personnes âgées est un phénomène complexe qui peut être source d’inquiétude pour les individus et leurs familles. Elles sont incompréhensibles et associées souvent à des troubles mentaux ou psychotiques, des dépressions graves, des chocs émotionnels, le délire, etc.
Qu’elles soient auditives ou visuelles, les hallucinations surtout celles nocturnes perturbent le sommeil des personnes âgées et nuisent essentiellement à leur « qualité de vie » et leurs tâches quotidiennes.
Ces mauvaises expériences sensorielles, où la personne perçoit quelque chose qui n’existe pas dans la réalité, demandent des traitements médicaux spécifiques et un suivi psychologique précis pour éviter des conséquences significatives sur la santé de la personne souffrante.
Le Magazine Senior de « Mutuelles-comparateur.fr » détaille les différents types et causes de ces troubles et donne dans la suite les points à suivre y compris l’importance de visiter un psychologue pour traiter toute forme d’hallucination et réussir à les surmonter.
Hallucinations chez les personnes âgées : présentation des différentes formes et des facteurs déclencheurs
Les hallucinations chez les personnes âgées peuvent apparaître sous plusieurs formes et à n’importe quel moment : au réveil, au début du sommeil ou en cas de solitude. Elles peuvent être sensorielles ou psychiques.
Celles dites sensorielles sont liées à l’un des sens du corps. D’ailleurs, les plus fréquentes sont les hallucinations visuelles et auditives :
Type d’hallucination | Explication |
---|---|
Visuelle | La personne voit des effets lumineux, des personnages, des ombres et même des scènes animées. Ça prédomine le soir ou la nuit et c’est totalement indépendant des rêves. |
Auditive ou sonore | Une forme d’hallucination impliquant une perception de sons sans aucun stimulus, la personne entend une ou plusieurs voix et parfois sa propre voix. |
Olfactive | Une expérience qui touche le sens olfactif de la personne, elle peut sentir des odeurs agréables ou d’autres déplaisantes. Elles peuvent être le symptôme d’autres maladies comme l’épilepsie ou la maladie de Parkinson. |
Hypnagogique | Survenant lors de l’endormissement, elles peuvent être visuelles, sonores ou les deux à la fois. La personne apercevait des étoiles, des objets, des lignes qui tombent autour d’elle, des visages déformés. Parfois elle entend les cris de créatures, d’animaux, ou le bruit d’une énorme explosion, etc. |
Hypnopompiques | Plus rares que les hallucinations hypnagogiques et moins ennuyantes, ces cas se déclenchent principalement au moment de l’éveil. Elles peuvent être liées à la transition entre sommeil et éveil, souvent en cas d’insomnie ou de stress post-traumatique. |
Dans certains cas plus complexes, la personne peut subir des hallucinations tactiles (la personne se sent touchée ou agressée physiquement) ou celles dites cénesthésiques quand la personne en question subit des sensations de froid ou de chaud, des piqûres, des brûlures, etc.
Face à ces hallucinations, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour évaluer la situation et déterminer la cause sous-jacente. Les traitements peuvent varier en fonction de la cause, allant des ajustements de médication à des interventions plus spécialisées comme la psychothérapie ou la psychanalyse.
Les 4 facteurs principaux qui favorisent les hallucinations chez les personnes âgées
De nos jours, les médecins n’ont toujours pas réussi à déceler les causes du déclenchement des hallucinations chez les personnes âgées. Néanmoins, ils confirment la présence de plusieurs facteurs responsables, à savoir :
Il est bien à savoir que d’autres facteurs hallucinogènes existent comme la schizophrénie , la paranoïa, le délire ou l’Alzheimer qui sont des maladies plus compliquées et peuvent être soulagées par des médicaments prescrits sur ordonnance du psychiatre.
Le médecin spécialiste peut déterminer si les hallucinations sont liées à un problème médical traitable. Une évaluation cognitive et un bilan sanguin sont indispensables pour identifier une cause sous-jacente.
Hallucinations des personnes âgées : des conséquences parfois dramatiques
Les conséquences des hallucinations sur les personnes âgées peuvent être graves selon leurs causes, leurs fréquences et les traitements suivis. Elles vont de l’isolement social, aux envies suicidaires.
D’une manière générale, les crises d’angoisse et les dépressions nerveuses sont les conséquences habituelles. Dans les cas extrêmes, les comportements agressifs et la peur d’autrui sont des raisons valables pour préconiser l’isolement et l’internement dans des hôpitaux psychiatriques.
Quels traitements possibles pour atténuer la survenue des hallucinations chez les personnes âgées ?
Les hallucinations des personnes âgées se guérissent selon leurs causes et symptômes constatés. D’une façon générale, les antipsychotiques sont notés les plus efficaces contre ce type de perturbation.
Les traitements médicamenteux varient selon le profil du patient et son état de santé. Toutefois, pour un résultat plus sûr, les médecins associent les traitements médicamenteux à :
- La prise en charge psychologique : le psychologue joue un rôle important face aux différentes formes hallucinations, vu qu’il est à l’écoute des personnes souffrantes. Le soutien psychothérapique via les entretiens individuels ou de groupe permet d’identifier les facteurs de risques des agitations et trouver par conséquence le traitement adéquat. D’ailleurs, les séances de psychologie sont remboursées par plus d’une mutuelle partenaire de « Mutuelles-cpmparateur.fr » via des forfaits annuels intéressants.
- Les antipsychotiques sont souvent prescrits pour traiter les hallucinations, en particulier celles associées à des troubles comme la schizophrénie. Ces médicaments peuvent aider à réduire ou à éliminer les hallucinations en agissant sur les neurotransmetteurs dans le cerveau.
Les anxiolytiques peuvent également être utilisés pour traiter les hallucinations, surtout si elles sont accompagnées d’anxiété ou de panique. - Une hospitalisation psychiatrique : nécessaire dans le cas où les médicaments n’apportent pas de résultat et pour que le patient reprend contact avec le monde réel.
- Le soutien social : que ce soit par le staff médical ou la famille afin d’aider la personne souffrante à s’adapter aux déclenchements des hallucinations.
- Une thérapie cognitivo-comportementale : c’est une méthode de traitement validée scientifiquement qui offre des outils concrets pour aider les individus à surmonter leurs difficultés psychologiques et à améliorer leur qualité de vie.
Pour ceux qui cherchent à explorer cette option de traitement, il est conseillé de consulter un professionnel qualifié pour essayer de décortiquer cette situation particulière du patient.
En outre, des mesures d’hygiène et des techniques de relaxation peuvent être recommandées pour améliorer la qualité du sommeil et réduire les hallucinations, surtout si elles sont associées à l’insomnie.
Rappelez-vous que la survenue fréquente des hallucinations constitue l’un des symptômes les plus caractéristiques de la schizophrénie. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé mentale pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté.
Les hallucinations peuvent être perturbantes et effrayantes, mais avec le bon traitement, les personnes qui en souffrent peuvent trouver un soulagement significatif et améliorer leur qualité de vie.
Ça fait plus que 2 ans que j’entends des cris et des voix bizarres pendant le sommeil et j’ignore ce que c’est, une amie à moi me disait qu’il s’agit de rêves temporaires ! Est-ce un symptôme d’une maladie ou quoi ? J’attends votre réponse svp
Yasmine ! Si cela coïncide avec une période de stress ou de tension émotionnelle, les hallucinations vécues peuvent être le symptôme d’un trouble psychotique et puisque cela dure depuis 2 ans, nous vous conseillons de consulter un spécialiste le plus vite possible.
ma mère âgée de 97 ans commence à avoir des hallucinations oculaires. Son médecin traitant lui a prescrit une consultation chez l’ophtalmo !!!!! MDR !!!! Encore un vieux médecin de campagne qui ferait mieux de prendre sa retraite!!!
Les commentaires sont fermés.