L’addiction à l’alcool chez les personnes âgées est un problème sérieux et souvent sous-estimé, l’alcoolisme est responsable des conséquences graves sur la santé des seniors et leur qualité de vie. D’ailleurs, 2,2 millions est le nombre d’alcooliques dépendants et les buveurs excessifs dépassent les 5 millions.
Les boissons alcoolisées (bières, vins, liqueurs et cocktails) engendrent souvent des incidents dramatiques tels que plusieurs types de cancers, l’insuffisance hépatique ou rénale, etc. L’impact est d’autant plus grave lorsqu’que l’alcool est mélangée aux médicaments consommés par les personnes âgées.
Il peut être plus difficile de détecter l’alcoolisme chez les sexagénaires car les signes peuvent être attribués à d’autres problèmes de santé liés à l’âge. Dans ce contexte, Le magazine senior de « Mutuelles-Comparateur.fr » précise les effets et les facteurs aggravants des « spiritueux » ainsi que des astuces et traitements pour aider les personnes alcooliques à s’en sortir.
Addiction à l’alcool chez les seniors : les causes associés à l’alcoolisme au 3éme âge et les traitements possibles
En France, près de 39 % des personnes entre 65 et 75 ans consomment quotidiennement de l’alcool. En effet, plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’alcoolisme chez les personnes âgées, notamment :
- L’isolement social : de nombreux seniors peuvent se sentir seuls ou isolés, ce qui peut les amener à utiliser l’alcool comme moyen de se sentir mieux ou de faire face à la solitude.
- Les problèmes de santé : les personnes âgées souffrant de douleurs chroniques, de problèmes de mobilité ou d’autres problèmes de santé peuvent se tourner vers l’alcool pour soulager leurs symptômes.
- Le deuil : les pertes fréquentes d’amis, de membres de la famille ou du conjoint peuvent conduire à des sentiments de tristesse et de désespoir, qui peuvent être temporaires ou prolongés par l’alcool.
- Le départ en retraite : la retraite peut être un moment difficile pour certaines personnes âgées, car cela peut entraîner un changement majeur de leur routine quotidienne, pouvant les amener à abuser de l’alcool pour combler le vide.
Il est essentiel de traiter l’alcoolisme chez les personnes âgées avec empathie et compréhension, car il peut être difficile pour elles de chercher de l’aide en raison de la stigmatisation et des croyances culturelles.
Les interventions précoces et les traitements appropriés, tels que le counseling, l’encadrement psychologique, les groupes de soutien, et parfois la désintoxication médicale, peuvent aider les aînés à surmonter leur dépendance et à améliorer leur bien-être général.
Addiction à l’alcool : des conséquences dévastatrices sur la santé des seniors dépendants
Un senior qui abuse de l’alcool s’expose à plusieurs effet indésirables comme :
- le manque de la coordination motrice,
- la diminution de la masse musculaire,
- la confusion mentale,
- les hallucinations visuelles ou auditives, etc.
Les effets mentionnés sont directs, augmentent le risque d’accidents domestiques et sont parmi les principales causes des chutes chez les personnes âgées.
Aussi, l’intoxication aiguë à l’alcool est plus fréquente puisque l’organisme prend plus de temps pour réduire les produits ingurgités. Ainsi, elle se traduit par différents troubles qui touchent la quasi-totalité des organes du corps d’un senior.
Face aux nombreux risques sur la santé, il est toujours recommandé de visiter son médecin traitant en cas de consommation quotidienne, celui-ci peut vous orienter vers un addictologue qui, selon le stade de l’addiction, recommande des médicaments, une cure de sevrage ou même une hospitalisation dans les cas les plus graves et les plus avancés.
Dans ces circonstances, n’oubliez pas de découvrir des mutuelles seniors performantes et capables de bien rembourser les visites des médecins et les séjours hospitaliers.
Addiction à l’alcool chez les seniors : des chiffres alarmants qui donnent envie de rester sobre
La consommation d’alcool diffère d’une personne à l’autre. À titre d’information, un verre standard contient 10 g d’alcool. « Abuser de la boisson » se divise généralement en 3 niveaux :
1. Consommation risquée : | Plus de 2 verres par jour ou 3 bières par jour |
2. Consommation nocive : | Plus de 60 g d’alcool pour un homme ou de 40 g pour une femme durant la journée |
3. Consommation dangereuse : | 60 g ou plus en une seule prise Association avec du cannabis ou autres drogues |
En outre, les données épidémiologiques font sortir des chiffres alarmants en ce qui concerne les taux des seniors consommateurs abusifs d’alcool :
Il résulte de ce graphique que le taux des personnes consommatrices d’alcool sans modération, baisse légèrement après 65 ans, sans toutefois atteindre des niveaux rassurants.
Le mésusage de l’alcool est à l’origine de 30 % des accidents de la route chez les plus de 50 ans. Cela sans compter les 20 % d’accidents domestiques directement liées à l’alcoolisme. Ce même fléau, est aussi à l’origine de plus de 15 % des accidents de travail des seniors actifs.
Alcoolisme et seniors : que faire pour stopper ce fléau dévastateur ?
L’étendue de la surconsommation d’alcool est causée par le fait que ce comportement est considéré comme une pratique sans risque et que, après un certain âge, il est trop tard pour arrêter. Dans certains cas, cette manie est encouragée par l’héritage culturel (Apéro, repas arrosés, réunion dans le bistro, etc.).
Il est aussi fréquent que la surconsommation d’alcool soit attribuée à la fragilité émotionnelle des seniors, le vide créé par le départ à la retraite ou un éventuel divorce du senior à un âge tardif.
À cet égard, il est essentiel :
- d’entamer une prise de conscience collective à propos les méfaits des boissons alcoolisées.
- D’amorcer un changement dans les habitudes et le comportement de l’individu concerné. La thérapie cognitivo—comportementale TCC est parmi les solutions envisageables
- De consulter les spécialistes concernés (Alcoologue, psychologues, centres de désintoxication, etc.) qui sont capables de remédier la situation.
- De choisir une mutuelle santé adaptée qui permet de rembourser le senior en cas de dépenses médicales importantes liés à la consommation excessive de l’alcool
Derrière les personnes dépendantes à l’alcool se cache des histoires. Y en a celle qui lève le coude dans les bistrots, d’autres qui se trouvent en piteux état dans les bars et celles qui vomissent et chutent dans les rues.
D’où, Le magazine senior de « Mutuelles-comparateur.fr » rappelle l’importance d’utiliser toutes les méthodes possibles pour détecter les signes d’abus d’alcool à un stade précoce et conseille d’assurer un meilleur accès à la santé pour le senior, grâce à une mutuelle santé capable de répondre aux besoins spécifiques des sexagénaires.