Cancer chez les personnes âgées : quelle évolution de la tumeur après 60 ans et comment reprendre le rythme habituel après la rémission ?

La probabilité de développer un cancer augmente considérablement après 60 ans. En effet, les personnes âgées représentent une proportion non négligeable des nouveaux diagnostics notamment pour les cancers du poumon, du côlon, de la prostate et du sein.

L’évolution peut être lente ou rapide en fonction de la capacité immunitaire de chacun en plus de l’héritage génétique favorisant ou non le développement du cancer.

Quant au taux de guérison, tout dépend du type de tumeur, son stade et son emplacement. En effet, pour les cancers du côlon, la vessie ou de seins, il atteint les 95 %. Quant à celui des poumons ou de la prostate, la guérison est de 70 % actuellement. Ces chiffres reflètent l’avancée technologique en matière de traitements médicaux anticancéreux comme la chimiothérapie, la radiothérapie…

Se reconstruire après une bataille contre le cancer est une étape sensible et parfois longue. Pareillement, les personnes atteintes ont besoin d’un soutien moral et physique pour reprendre leurs modes de vie classique en toute sérénité.

Dans ce sens, le Magazine Senior de « Mutuelles-Comparateur.fr » décortique l’évolution du cancer chez les profils âgés, détaille les difficultés souvent rencontrées après la fin des traitements et vous dévoile des conseils pour se remettre rapidement après avoir vaincre cette maladie.

Cancer chez les personnes âgées : étude de l’évolution de plusieurs types de cancers après 60 ans d’âge

L’évolution lente du cancer chez les personnes âgées n’est pas médicalement confirmée. Les médecins d’oncologie et de gériatrie affirment que tout dépend du métabolisme du corps atteint et sa puissance immunitaire.

1. Cancer du poumon : un homme de 70 ans, ancien fumeur, peut développer un cancer du poumon souvent associé à des mutations spécifiques qui influencent la réponse aux thérapies ciblées. À un stade avancé, la prise en charge inclut souvent une combinaison de chimiothérapie, de radiothérapie ou si c’est possible, des thérapies ciblées ou immunothérapies.
   Évolution : chez les patients âgés, la tolérance aux traitements intensifs peut être limitée par la présence de comorbidités (hypertension, cardiopathies…).
2. Cancer colorectal : une femme de 75 ans diagnostiquée d’un cancer colorectal avancé pourrait présenter une évolution lente en raison du vieillissement cellulaire, mais également un risque accru de complications liées à la chirurgie ou à la chimiothérapie.
   Évolution : le traitement s’adapte souvent aux conditions du patient avec une approche équilibrée entre efficacité thérapeutique et qualité de vie.
3. Cancer de la prostate : un homme de 80 ans peut être diagnostiqué avec un cancer de la prostate à évolution lente. Dans de nombreux cas, une surveillance active est privilégiée plutôt qu’une intervention immédiate afin d’éviter les complications liées aux traitements agressifs.
   Évolution : la progression peut être très variable, allant d’une croissance indolente nécessitant peu d’intervention à une évolution agressive nécessitant des traitements hormonaux ou une radiothérapie.
4. Cancer du sein : une femme de 68 ans diagnostiquée avec un cancer du sein doit souvent faire face à des défis liés à la fragilité des tissus et à la tolérance des traitements.
   Évolution : elle peut être influencée par la densité mammaire et les récepteurs hormonaux, avec des options thérapeutiques adaptées à son âge. La prise en charge intègre souvent une chirurgie moins invasive et combinée à des traitements adjuvants tout en tenant compte des risques cardiovasculaires ou autres comorbidités.

Il est judicieux d’admettre que l’évolution lente ou rapide du cancer n’est qu’un détail et cela ne doit pas empêcher les personnes de consulter ou se faire dépister afin de connaitre le stade du cancer et augmenter les chances de guérison en conséquent.

Néanmoins, l’inquiétude prédominante des seniors est souvent liée aux traitements lourds comme la chimiothérapie et ses effets secondaires par exemple.

Il est fréquent de trouver un senior qui renonce aux traitements anti-cancéreux par peur de voir son état de santé empirer. Dans ce cas, le rôle du médecin oncologue est essentiel pour convaincre la personne atteinte de l’efficacité des protocoles de soins mis en place.

De plus, des services d’accompagnement psychologique et d’aide à domicile (soins infirmiers, aides ménagères, etc.) sont indispensables pour assurer le bien-être du patient durant sa lutte contre le cancer.

Ces prestations avantageuses aux personnes atteintes de pathologies lourdes sont pleinement remboursées par des bonnes mutuelles seniors accessibles sur simple devis gratuit.

Cancer chez les personnes âgées : quelles répercussions sur la vie sociale des seniors ?

Après un cancer, la personne âgée a besoin de retrouver ses repères et de réapprendre à vivre normalement. C’est une étape essentielle aux seniors pour se reconstruire et se réadapter.

Les plus grandes difficultés rencontrées par les sexagénaires à la reprise d’une vie sociale « post-cancer » sont les :

• Problèmes d’alimentation : comme les troubles digestifs et les diarrhées en cas d’un cancer d’estomac. De plus, il a été constaté que les personnes en phase de rémission refusent la plupart du temps de s’alimenter et se servent des médicaments.
• Changements d’apparence physique : ablation d’un sein ou la perte des cheveux, c’est angoissant pour le patient tout comme pour son entourage
• Fragilité de la personnalité des patients : c’est fréquent que les seniors se sentent incapables et même en danger
• Perte des amis : ça existe des cas où les proches du patient prennent des dispositifs exceptionnels envers lui pour ne plus avoir des contacts directs.
• Perturbation des relations sexuelles : cela peut être dû à une baisse importante du désir, un disfonctionnement érectile…

Toutefois, ce n’est pas le bon moment de baisser les bras, les seniors sont tenus de connaître comment déclarer aux autres leurs victoires sur le cancer avec confiance et dignité.

D’ailleurs, les médecins ont la responsabilité d’indiquer clairement au patient à partir de quel moment, il peut raisonnablement se considérer comme définitivement guéri.

J’ai guéri du cancer : les points à faire pour que le senior rétabli se retrouve comme avant

Après un cancer, le senior déjà rétabli corporellement a besoin de guérir son esprit et affronter la société de nouveau. Lorsque la guérison associe corps et esprit, le patient se retrouve parfois plus fort, et plus sage qu’avant.

Le Magazine Santé de « Mutuelles-Comparateur.fr » recommande quelques consignes à faire pour que le senior se réintégrer dans son entourage le plus vite possible :

• Être sûr et assuré de son succès sur la maladie (après la confirmation du médecin)
• Consulter un nutritionniste pour élaborer un régime riche en cas de perte de poids excessive
• Aborder son travail ou sa passion comme d’habitude
• Communiquer avec son conjoint et poursuivre sa vie intime d’une façon normale
• Au cas où de changements physiques flagrantes (chutes des cheveux, perte d’ongles, ablation du sein…), essayez de mettre une perruque, une prothèse de poitrine ou autres accessoires utiles
• Visiter les personnes rencontrées dans les lieux de traitement et les encourager à continuer de battre la maladie avec courage et persévérance.

Il est important de savoir que les proches joueront un rôle principal dans le soutien et l’encouragement de la personne guérie pour accélérer sa réadaptation dans la vie sociale.

De même, des thérapies naturelles telles que l’hémothérapie ou l’ostéopathie permettent d’améliorer l’état physique et psychologique du patient après une bataille contre le cancer, essayez les devis en ligne du comparateur et trouvez la mutuelle qui les rembourse au mieux.